jeudi 20 décembre 2012

Lien - Goldmark ceramics

http://www.goldmarkart.com/scholarship/scholarship/ceramics-scholarship/


Lisa Hammond
Un lien vers le site de la galerie anglaise goldmark et ses artises potiers qui travaillent avec des cuissons au bois dans la lignée des ceramistes japonais.

Vous pourrez y voire des reportages vidéos de très bonnes qualités sur chacun d'eux.

Quelques photos pour ceux qui n'ont pas le temps:

Phil Rogers
Nic Collins


mercredi 12 décembre 2012

Reprise du bec.

Voilà un théière "composée" sur le tour, sans gabarit ni projet bien défini à l'avance. Du coup j'ai dû reprendre le bec verseur, trop "chétif " ( en haut au milieu ) par rapport aux volumes généreux du corps et du couvercle.

Ne reste plus qu'a refaire la anse !!!


samedi 24 novembre 2012

En cours...

Bols à cuire. fraîchement tournés en haut à gauche et une fois tournassés en bas. La terre a été découpé profondement avec un ressort pour donner ce relief.


Quelques tasses tout juste tournées.
Idem...

lundi 19 novembre 2012

Dégourdi et grès émaillé.

Ouverture du four, toujours un moment fort. Résultat de plusieurs semaines de travail et comme un jalon de plus dans le travail céramique.

 
Dans mon cas, le fruit de connaissances accumulées en parfait autodidacte. Que de temps perdu à essayer des choses dans son petit coin. 
Le travail de potier est rempli de petites choses à savoir ou à inventer sans lequelles il est difficile d'avancer. C'est un art de petits savoirs, ( pas de grands secrets ou alors éventés depuis longtemps ), quantités de petits gestes, de trucs et d'astuces.
Bref, inventer sa propre bidouille nourri d'heureux imprévus ...
 
 
Tasse h: 9 cm- Dégourdi de terre ferrugineuse et chamottée - cuisson fortement réductrice - émail au cuivre sous-cuit.




Bol h:6 cm - Dégourdi de terre blanche avec émail au fer fortement réduit.



Quelques bols et une boîte - différentes terres et émaux.

vendredi 19 octobre 2012

Travail en cours - automne.


Après une journée de travail, mon tour et des outils... ça manque un peu d'ordre mais je m'y retrouve quand même : éponges, tournasins, compas, estèques, palettes, bouts de bois, couteaux, pointes, etc...
Sur la deuxième photo, on peut voir les deux sceaux en laiton que je me suis fait faire.
Quelques dessins épinglé au mur.



Trois vases avec un col. A droite, fraîchement tournés de la veille. A gauche, dans le désordre du lendemain. Après tournassage, ils ont pris leur forme définitive. Ne reste plus qu'a les mettre à l'ombre et les faire sécher lentement (une semaine ou plus ces temps-ci).


Quelques photos de vases et de bols réalisés avec motifs. Ces tracés ont de particuliers d'être exécutés avant l'ouverture du bol ou du vase.
Je m'explique : le motif est gravé avant que l'objet prenne tout son volume (il est à l'origine un simple cylindre). Par la suite, lorsque le bol prend sa forme, le motif se.... déforme ! Il est comme étiré à la surface de la terre et vrié par la rotation du tour.
La qualité de cette technique réside dans le fait que les motifs ne sont pas rajoutés une fois la forme terminée mais ils font partie intégrante du processus (donc déformés et intégrés). Avec une vidéo, ça ira mieux : http://www.youtube.com/watch?v=53khEClRz04&feature=related

Pour rafraîchir et marquer la saison, quelques kusamonos. Un fraisier, une pervenche qui donne encore une petite fleur, une joubarbe et un sédum qui pert ces feuilles.


dimanche 16 septembre 2012

Un pichet.


Il y a deux semaine en me rendant dans ma belle famille, j'ai trouvé une reproduction de cette nature morte de Chardin que je ne connaissait pas. Je n'ai pas réalisé tout de suite que ce petit pichet en terre cuite vernissée avait un manche et non pas une anse comme il se fait usuellement. Cette antiquité paysanne du XVIII éme rejoint modestement le monde des casseroles et autres ustensiles à " manche ". 
Outre l'ergonomie limité du manche" pour droitier", son emplacement un peu plus bas que la mi-hauteur pour lui assurer une bonne prise par rapport au centre de gravité, son fond large et plat, touts ces caractéres lui offrent une stabilité irréprochable.
Le verre quand à lui, offre un profil inversé, ici, c'est transparence et vibration, il "renvoie" la lumière à l'exterieur alors que le pichet qu'on imagine vidé de son eau "absorbe" autant qu'il peut.
Drôle de duo rythmé par quelques gousses d'ail et un rameau d'olivier dont on distingue quelques fruits bien noirs.
Peut-être que Chardin était un peu chinois ( je m'était retenu jusqu'ici de faire des parallèles hasardeux avec l'orient, pour une fois qu'on était en France !).

samedi 15 septembre 2012

Défournement septembre 2012


Après quelques mois d'arrêt forcé, la reprise et première cuisson de la rentrée...
La presque totalité de la cuisson est faite d'une terre chamottée et riche en oxydes, ce qui explique la tonalité brune de l'ensemble. L'émaillage a été réalisé par versement de la glaçure sur le tesson au lieu du traditionnel trempage. Ceci a eu pour effet de faire varier l'épaisseur de l'émail et d'apporter la richesse des bruns et des verts-bleus: à suivre et à développer ...
Des boites et de petites théières, des vases haut, tasses et bouteilles.
Ci dessous: deux vases. haut: 19 cm.


 







jeudi 16 août 2012

Les théières chinoise de YIXING


Comme beaucoup de chose, le thé et son ami la théière viennent de Chine et plus encore de la ville de Yixing réputée pour ces dernières. Les premières théières de Yixing date du XIVème sous la dynastie Ming. Traditionnellement ces théières sont fabriquées avec une terre violette de la région. Après cuisson à basse température, elle reste poreuse (les théières ne sont pas émaillées). Ainsi, avec l'infusion du thé, le tanin vient "culotter" l'intérieur de la paroi et ainsi imprégner la théière des arômes du thé. En pratique, il faut une théière par type de thé. On parle de "théière à mémoire". Certaines théières ayant appartenu à des grands maîtres ont aussi une grande valeur grâce à cette imprégnation.
Voilà pour les buveurs de thé, pour le reste, leurs beautés et l'imagination plus que débordante de leur potiers ont fait aujourd'hui la renommée mondiale de ces théières.

Il est difficile de trouver de bonnes photos et surtout de belles théières : les sites de ventes sont nombreux, et comme bien souvent, quantité ne rime pas avec qualité, j'ai eu plus de mal que d'habitude à fournir de la documentation.
Devant l'ampleur de la tâche, quelques images glanées qui donnent juste un petit aperçu.
Pour information, j'ai trouvé mon bonheur sur les sites de ventes aux enchères d'antiquités = chef-d'oeuvres + belles photos.

Pour commencer, on peut touver de bonnes petites théières pour la dégustation (2-3 gorgées) sur les sites de vente. Inutile de préciser que vu le prix, il s'agit de "copies" réalisées à partir de moules. Mais bon, tout le monde à droit à son petit moment de fausse authenticité. De plus, une bonne copie est bien souvent moins moche qu'un truc pondu par un jeune designeur. Pour les plus fortunés et les puristes, il reste les ventes à l'hôtel Drouot, à l'occasion, il s'entend ! Ou bien encore pour ceux qui en veulent une "vraie" et toute neuve, il faut passer commande aux rares artisants compétents qui vous la réaliseront tout à la main: technique de la plaque, ahurissante de savoir-faire, sans tour ni machine démoniaque. Mais il faudra être patient et payer la prix.


Voilà quelques théières "bon marché", répliques d'antiques originaux. Le style est classique, typique avec ses courbes douces. Elles sont souvent trés dépouillées, quelques inscriptions tout au plus : idéal pour le calme et la médiation (à l'origine ce sont les moines bouddhistes qui contribuèrent au développement de ces théières).


En voilà deux autres ornementés d'animaux mythiques. L'oeil commence à se distraire un peu ! Il s'agit bien sûre de pièces de collection !



Au strict opposé : pour ceux que l'exercice difficile de la médiation auraient rendu allérgique à la sobriété et à toute forme d'ascétisme, voilà trois sublimes théières d'époque. Les chinois étant aussi bon dans l'élégante épure que dans un certain goût pour l'ostentation, on pourrait les qualifier de baroque (de notre point de vue à nous).
La première a reçu un émaillage incomplet, on a aussi un splendide cochon qui, à coup sûr, porte chance, et enfin une souche (c'est un véritable exercie à part entière) complétement destructurée qui nous interroge sur la bonne santé de son propriétaire (ou pire, de son auteur!).


Pour finir et se rincer l'oeil de toutes ces images (avec du thé ?), une dernière avec deux anses en métal.

samedi 2 juin 2012

Défournement début juin 2012

Nouveaux bols avec différentes terres de couleurs dont une noire légèrement chamotté et une "terre maison" qui est un mélange de différentes terres.
Dans le second cas, il en résulte une terre avec une chamotte de taille variable, ce qui donne au tournage un touché moins systématique et plus sensible. De même, la couleur de la terre crue peut varier du presque noire au brun moyen selon la réduction et la place dans le four.
Les émaux réagissent différement: selon la terre, mon bleu claire sur terre claire donne le petit bol tout en bas à gauche. Hauteur : de 5 à 7 cm.





Vases. Différents émaux sur terre claire. Hauteur de 15 à 21cm.
Petits pots à plante. Shino sur terre noire au centre.Hauteur : 5 cm
.

vendredi 4 mai 2012

Les motifs - "petits vocabulaire dessinés"


Voilà quelques motifs qui pourront venir décorer les côtés d'un bol ou l'intérieur d'un plat.
"Petits programmes", vocabulaire qui nécessite simplicité, pouvoir d'évocation mais aussi capacité à structurer l'espace.
Donc, motifs repris par le geste, la matière et le hasard faisant le reste.

mercredi 2 mai 2012

Mai 2012 - motis peints



Bol noir avec motif gravé dans la glaçure.


Défournement de poteries avec motifs peints aux oxydes ou gravés directement dans la glaçure.
Après quelques essais (jus d'oxydes au fer ou au manganèse sur ou sous glaçure), je me suis lancé dans le travail au pinceau.
Retour aux sources du dessin et de la peinture, mon premier dada.
Aux formes de la poterie, aux traces laissées par le tournage s'ajoute celles des motifs laissés par les poils du pinceau sur cette surface parfois irrégulière, plus proche de la paroi rupestre que de la toile blanche.
Les nouvelles traces laissées par les oxydes délayés dans un peu d'eau, à même le biscuit sont ensuite complétement recouvertes par la glaçure.
Le tout se révele (ou pas !) à la cuisson.



 




Bol avec jus d'oxyde de fer sous couverte bleu. diam 7 cm.
Les résultats ont été encourageants avec des richesses et de jolis dégradés de couleurs brunes. L'ensemble à été légerement sous-cuit et il faudra faire d'autres cuissons avec quelques degrés supplémentaires et d'autres émaux. 

lundi 23 avril 2012

Le style ORIBE.

Après un bref passage au musée, à la suite des vases grecques et de la céramique iranienne ( magnifiques compositions florales ), je suis tombé sur une plat rond japonais de style "Oribe". Difficile de décrire...  quelque chose d'étonnant... j'ai quand même pu trouver quelques photos sur le net !

En quelques mot, l'histoire de la poterie Oribe est née au XVIème et XVIIème siècle du grand maître de thé FUTURA ORIBE de la région du MINO au Japon. Ces techniques se caractérisent par des éléments récurrents constitués d'un décor au pinceau brun sur un émail blanc mat, ainsi que d'un nappage d'émail vert. Ce style fait depuis l'objet d'une tradition transmise jusqu'à aujourd'hui.



Les motifs peints sont issus de l'univers végétal (comme cette magnifique jarre ornée d'un arbre portant des fruits), les motifs geométriques inspirés des imprimés textiles ainsi que des animaux stylisés. Cette "grammaire" visuelle finalement assez restreinte fait preuvre d'une extaordinaire liberté et d'une vitalité rarement atteinte. La matière verte se répand avec audace, elle s'arrange avec le dessin plein de spontanéité, le tout sur un corps plein de souplesse et de mouvement.

Quelques photos prises sur le net.








vendredi 16 mars 2012

Enfin des assiettes.


Enfin, des assiettes réussie - Elles m'ont donnés du mal. J'ai du gérer un problème de terre défectueuse remplacé par une terre chamottée plus résistante aux chocs thermiques ainsi qu'un profil de rebord modifié pour ne pas se déformer à la cuisson. Diamètre: 25 cm.

Pot à Kutsamono - mars 2012


Pot à kutsamono , hauteur9/10cm. Avec une graminée à faire pousser !

Défournement du mois de mars.



En aggrandissant les photos, on peut mieux se rendre compte de la qualité des émaux.
Trés bonne cuisson avec différentes terres dont un grès blanc et un StAmand chamotté, les émaux réagissent très différement d'une terre à l'autre.

Petites boîtes



Petites boîtes - hauteur 7/9cm. Comme prévu, les premiers résultat avec des émaux contrastés.

Les vases déformés




Vases - hauteur 15/20cm - émaux noir/brun
Vase du haut, le premier résultat d'un tournage décentré - d'autres tessons reste à cuire !