dimanche 16 septembre 2012

Un pichet.


Il y a deux semaine en me rendant dans ma belle famille, j'ai trouvé une reproduction de cette nature morte de Chardin que je ne connaissait pas. Je n'ai pas réalisé tout de suite que ce petit pichet en terre cuite vernissée avait un manche et non pas une anse comme il se fait usuellement. Cette antiquité paysanne du XVIII éme rejoint modestement le monde des casseroles et autres ustensiles à " manche ". 
Outre l'ergonomie limité du manche" pour droitier", son emplacement un peu plus bas que la mi-hauteur pour lui assurer une bonne prise par rapport au centre de gravité, son fond large et plat, touts ces caractéres lui offrent une stabilité irréprochable.
Le verre quand à lui, offre un profil inversé, ici, c'est transparence et vibration, il "renvoie" la lumière à l'exterieur alors que le pichet qu'on imagine vidé de son eau "absorbe" autant qu'il peut.
Drôle de duo rythmé par quelques gousses d'ail et un rameau d'olivier dont on distingue quelques fruits bien noirs.
Peut-être que Chardin était un peu chinois ( je m'était retenu jusqu'ici de faire des parallèles hasardeux avec l'orient, pour une fois qu'on était en France !).

samedi 15 septembre 2012

Défournement septembre 2012


Après quelques mois d'arrêt forcé, la reprise et première cuisson de la rentrée...
La presque totalité de la cuisson est faite d'une terre chamottée et riche en oxydes, ce qui explique la tonalité brune de l'ensemble. L'émaillage a été réalisé par versement de la glaçure sur le tesson au lieu du traditionnel trempage. Ceci a eu pour effet de faire varier l'épaisseur de l'émail et d'apporter la richesse des bruns et des verts-bleus: à suivre et à développer ...
Des boites et de petites théières, des vases haut, tasses et bouteilles.
Ci dessous: deux vases. haut: 19 cm.